Cette notion d’accessibilité si présente dans la loi du 11 février 2005 a bien du mal à se réaliser pleinement pour ce qui concerne le bâti, les transports, la mobilité… Elle ne peut se décliner sans l’associer à la notion de participation. En fait il s’agit bien de rendre l’environnement accessible pour que les personnes puissent accéder aux services de droit commun, à la vie de la cité.
En ce qui concerne l’accessibilité pédagogique, l’expression est utilisée mais elle renvoie souvent aux adaptations et compensations proposées au sein des classes. Il nous semble que cette notion doit s’approfondir et prendre en exemple la recherche des obstacles qu’effectuent les architectes ou urbanistes pour nos cités. Je vous propose un document qui explique et propose une vision de l’accessibilité qui s’inscrit vraiment dans une logique environnementale. Elle quitte la logique médicale et catégorielle. Il s’agit ici de considérer chaque situation d’enseignement/apprentissage dans une recherche de participation de tous aux activités proposées et d’analyser les mobilisations des différentes ressources individuelles et collectives qui vont permettre de résoudre, réaliser ce qui est proposé.
A tester: Définir l’accessibilité pédagogique