Archives du mot-clé Accessibilité pédagogique

• Faciliter la lecture d’articles pour les DYS

Découvert sur OutilsTice, le site de Fidel Navamuel

Surligner, annoter, supprimer les publicités…

Readermode. Personnaliser, adapter et faciliter la lecture d’articles sur le Web pour les DYS

Readermode est une extension pour le navigateur Chrome (et application web pour Firefox, Edge, etc.) qui permet d’adapter et de personnaliser la lecture à l’écran de n’importe quel article Web. Tout est personnalisable pour offrir une expérience de lecture sur mesure sans aucune distraction inutile. Cette extension propose de nombreuses fonctionnalités particulièrement intéressantes dans un contexte éducatif. Elle est notamment très utile pour les élèves dyslexiques ou ayant des difficultés de concentration.

Pourquoi Readermode peut-il être utile pour les enseignants ?
Readermode peut être un outil précieux pour les enseignants et les élèves. Il permet non seulement de faciliter la lecture d’articles en ligne, mais aussi de mieux organiser les informations et de se concentrer sur le contenu essentiel. Voici quelques avantages clés pour les enseignants :

  • Améliorer l’accessibilité pour les élèves dyslexiques : Readermode propose des polices spécialement conçues pour les élèves souffrant de dyslexie, leur permettant de lire plus facilement et à leur propre rythme.
  • Faciliter l’analyse de texte : Les fonctions de surlignage et d’annotation permettent aux enseignants et aux élèves de mettre en évidence les parties importantes d’un texte, facilitant ainsi la compréhension et l’étude.
  • Optimiser la préparation des cours : Les enseignants peuvent sauvegarder des articles, les annoter, et les archiver pour une utilisation ultérieure, simplifiant ainsi la préparation de supports pédagogiques.

La version gratuite de Readermode bénéficie des principales options proposées. Il existe une version Premium… payante, bien sûr !

Description sur le site OutilsTice

Sur le site de l’éditeur Readermode

• Autisme et jeux de société

Découvert sur le site consacré aux jeux Gus & Co

TSA et jeux de société : Une passerelle inattendue

Est-ce que les jeux de société sont appréciés par les personnes avec un TSA (=trouble du spectre autistique) ?
Spoiler : OUI, selon une toute récente étude parue début juillet.

Ce phénomène, longtemps observé de manière anecdotique, vient enfin d’être exploré scientifiquement. Et les résultats sont plutôt intéressants. Une étude récente menée par l’Université de Plymouth au Royaume-Uni (voir l’étude en fin d’article) révèle non seulement la prévalence élevée de joueurs et joueuses avec un TSA (=trouble du spectre autistique) dans la communauté des jeux de société, mais aussi les raisons profondes de cette affinité particulière.

(…)

Cette étude ouvre également la voie à une réflexion sur la création de jeux plus inclusifs. Les auteurs et autrices de jeux pourraient s’inspirer de ces résultats pour développer des mécaniques et des thèmes particulièrement adaptés aux joueurs et joueuses avec un TSA, tout en restant attrayants pour un public plus large.

La ludothérapie présente plusieurs avantages :

Développement social : Les jeux de société encouragent les interactions sociales structurées, aidant à comprendre les règles sociales implicites.
Communication : Les jeux facilitent la pratique de la communication verbale et non verbale dans un contexte ludique.
Gestion des émotions : Certains jeux permettent d’explorer et d’exprimer des émotions de manière sûre et contrôlée.
Flexibilité cognitive : Les jeux de stratégie peuvent améliorer la capacité d’adaptation et la résolution de problèmes.
Motricité fine : Manipuler des pièces de jeu peut aider au développement de la coordination œil-main.
La ludothérapie peut être adaptée aux besoins spécifiques de chaque individu, en choisissant des jeux appropriés à leur niveau de développement et leurs intérêts. Cette approche personnalisée, combinée à l’aspect ludique, rend la thérapie plus engageante et potentiellement plus efficace que les méthodes traditionnelles.

Voir l’article complet et l’étude sur Gus & Co

et aussi sur le même site Ludothérapie pour l’autisme : L’éveil par le jeu

 

• L’IA : ami ou ennemi de l’apprentissage ?

Élèves en difficulté : pourquoi ChatGPT devient leur meilleur allié

Vu sur le site Presse-Citron

Dans les couloirs des lycées et les amphithéâtres universitaires, un nouveau compagnon d’études fait parler de lui : ChatGPT. Cet assistant virtuel semble avoir trouvé un public inattendu chez les étudiants en difficulté. Mais cette alliance est-elle vraiment bénéfique ou cache-t-elle des pièges latents ?

Pour de nombreux étudiants aux fonctions exécutives (FE) fragiles, ChatGPT apparaît comme un véritable tuteur virtuel disponible à loisir.

Une étude suédoise, publiée dans Frontiers in Artificial Intelligence, vient apporter un peu de matière pour répondre à cette question brûlante. Les chercheurs de l’Université de Lund ont plongé dans le monde éducatif des ados pour comprendre comment ceux présentant des difficultés d’apprentissage utilisent ces outils d’intelligence artificielle.
(…)

Résumé de l’article :

Lire la suite sur le site Presse-Citron

• Attentif au collège

Sortie  le 20 septembre du programme ATOLE adapté au niveau collège, de la 6e à la 3e !

12 séances d’1 heure pour un enseignement explicite de l’attention autour de 4 questions :
Attentif, oui… mais à quoi ? (apprendre à bien choisir sa cible)
– Rester attentif, oui… mais comment ? (savoir conserver son équilibre attentionnel)
– Attentif, oui… mais pour faire quoi ? (adapter son niveau de concentration à son objectif)
– Attentif, oui… mais par où commencer ? (agir face à une tâche complexe)

 

 

Inclus : La version numérique et ses ressources (accessibles à partir de septembre 2024) :
– Tous les documents à imprimer ou vidéoprojeter : les diaporamas de chaque séance, les supports d’activité en couleurs, les audios et vidéos.
– Le livret de l’élève : les mémos illustrés et traces écrites, les quiz, exercices et leurs corrigés, les « défis à la maison ».
– Les ressources pédagogiques complémentaires pour l’enseignant : les affichages de classe, les supports de communication pour les collègues, les parents…

Atole – Collège – Guide des séances
Editions MDI, auteurs : Jean-Philippe Lachaux et Bénédicte Dubois

 

• Apprendre à se concentrer au collège

Apprendre à se concentrer au collège :  le programme d’éducation à l’attention ATOLE arrive !

Une fois n’est pas coutume sur notre site : auto-promotion pour le programme co réalisé par Bénédicte Dubois et Jean-Philippe Lachaux.
Actuellement sous presse, il sera disponible mi-juin, mais on peut le commander dès à présent auprès de l’éditeur.

En avant-première, la plaquette des éditions MDI :

 

• Quelques outils numériques pour l’accessibilité

Une sélection proposée sur le site d’actualités et d’informations des circonscriptions ASH du Pas-de-Calais.
Ces ressources seront bien sûr utiles aussi aux AESH.

Le site ASH 62

A noter, le site propose dans les « ressources numériques », le cartable de poche ASH62, qui permet de regrouper sur une clef USB une série d’applications pour l’élève sans nécessiter une installation. Mais les versions Windows de ces logiciels datent un peu et n’ont pas été actualisées. A tester donc…

• Apprendre aux élèves à mémoriser

La récuperation espacée
L’entraînement par la récupération
L’élaboration
L’intercalage
Des Exemples Concrets
Le Double Codage…

… Quelles techniques de mémorisation recouvrent ces termes ?

… Réponse dans une infographie en 6 fiches, issue du site LEARNINGSCIENTISTS.ORG pour accompagner les élèves à mieux s’organiser pour étudier et mémoriser, en lien pour chacune avec la recherche sur ce sujet. 

Télécharger les fiches

 

• AESH, prioriser l’accessibilité pédagogique

 » Sortir de la logique quantitative du« tout aide humaine » pour entrer dans une démarche plus qualitative, centrée sur les besoins de l’enfant afin de l’accompagner vers la réussite scolaire et plus d’autonomie. »

Le rapport d’information sur les modalités de gestion des ASEH, pour une école inclusive, publié par la commission de la culture, de l’ éducation et de l’information du sénat présidé par Mr Cédric Vial, met en évidence  que la scolarisation des élèves en situation de handicap passe pour de nombreux acteurs , parents, enseignants, AESH,  personnels des MDPH , par l’attribution d’une aide humaine au détriment de nouvelles pratiques pédagogiques  d’adaptation et de mise en accessibilité des situations pédagogiques.

L’augmentation quantitative du nombre d’AESH ne pourra s’étendre davantage . La présence des aides humaines doit mieux s’organiser et se combiner avec des changements de représentations et de pratiques pédagogiques.

Ce rapport montre aussi les différences de traitement et d’attribution des aides humaines suivant les MDPH… Comment  discerner et analyser les besoins des élèves et ajuster ainsi les aides humaines de façon à toujours viser le développement de l’autonomie et la participation maximum de l’élève à ce qui est proposé en classe ?

De nombreuses recommandations sont proposées qui concernent bien sûr la professionnalisation des AESH( statut et formation) et leur pleine reconnaissance comme membres de l’équipe éducative ; l’amélioration des relations avec les familles sur les plans administratif, juridique, relationnel; une coopération réelle et plus impactante avec le secteur médico-social.

Lire « L’essentiel du rapport »

• Norme, normalité et besoins éducatifs particuliers

Si nous avons toujours pensé que la norme en fonction d’un âge donné, et d’un niveau scolaire attendu était un obstacle majeur pour l’école inclusive, nous constatons une dérive actuelle bien importante celle de la demande  très forte de la particularité.  Examinez de plus près les chiffres de demandes d’aménagements dans vos classes,  vos établissements… et surtout leur progression spectaculaire…

La primauté du sujet et de son originalité sont des données qui aujourd’hui sont omniprésentes  et qui  pour être reconnues se tournent vers une médicalisation. Un diagnostic médical permet alors de revendiquer ce droit à aménagement. Et nous sommes, il me semble, en train de faire de la particularité la nouvelle norme. Si je ne suis pas « particulier’,  et si surtout ma particularité n’est pas reconnue, alors il y aurait une injustice.

Rappelons, qu’effectivement, le fait de considérer que tous les enfants apprennent à lire à 6 ans crée de nombreuses difficultés et est à l’origine de nombreux parcours scolaires difficiles. Les enseignants expérimentés et qui arrivent à rassurer les parents et les enfants , qui travaillent en équipe, peuvent accompagner au mieux ce passage entre la grande section et la fin du CE1 pour faire en sorte que cet apprentissage se réalise au mieux et que toute lenteur ou difficulté rencontrée ne conduise pas immédiatement à une médicalisation. Certes, il est demandé une vigilance dans l’observation de signes précurseurs de troubles  » dys » , mais il est aussi possible  de considérer que cet apprentissage fondamental ( en ce qu’il fonde le rapport au savoir et à l’école)  peut se réaliser à des rythmes différents.

Toutes les nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau et la vulgarisation nécessaire pour mieux comprendre tous les troubles constituent un immense progrès. Cela a permis une déculpabilisation importante, il n’y a pas de fautif mais un fonctionnement spécifique du cerveau. Là où nous sommes entrain d’aller trop loin, c’est sans doute de transformer  toute légère particularité en besoins éducatifs particuliers, que ce soit les parents ou aussi les enseignants. Le juste équilibre est difficile à trouver. Pour tout parent, son enfant est particulier. L’école est le lieu où se construit le rapport à l’autre dans un collectif qui se structure  et se développe au fil des années et de la maturité des élèves. il est indispensable de considérer que l’on apprend toujours avec d’autres, en étant semblables et différents.  Ce n’est pas la norme qui nous fonde dans notre similitude, c’est le fait d’être humain et d’avoir à vivre ensemble et à répondre ensemble aux différents besoins fondamentaux qui rejoignent les droits de l’enfant. Ce n’est pas non plus la compétition qui peut  prendre en compte à la fois similitude et particularité.

La dérive actuelle se situe donc dans le fait que la nouvelle norme est d’être particulier. Ce centrisme sur « moi, je ... »  peut conduire à transformer les enseignants en précepteurs, les parents en revendicateurs des droits aux aménagements , et les élèves à ne pas se sentir concernés si on ne s’adresse pas à eux en particulier…

Nous avons la possibilité de montrer une autre vision, plus humaniste, plus constructive, plus respectueuse aussi de rythmes différents, c’est d’interroger profondément ce que nous proposons :

– à un niveau macro , si nos ministres parlent d’une refondation de l’école, il nous faut envisager  une école qui ne fonctionne plus en classe d’âge mais s’organise autour de groupes de référence « projets multi âge »et de groupes de « constructions de compétences  et d’entrainement » plus cibles sur les besoins liés au développement cognitif. L’école du socle était dans ce sens une bonne idée, trop vite abandonnée et la mise en place des cycles n’a pas conduit à une organisation en classe de cycles ( ou bien rarement)  qui serait déjà un premier pas vers  cette reconnaissance de ce   » être et apprendre ensemble, semblables et différents ».

– au niveau de l’établissement, il est possible de promouvoir une école de la coopération et de développer des pratiques qui fondent un collectif apprenant porteur d’un projet de réussite collective. Il est donc nécessaire d’interroger les pratiques qui classent, qui sélectionnent… Car derrière cette revendication parfois outrancière de la particularité se cache le désir que son enfant soit le meilleur , le premier… Nos prises de parole et nos actes peuvent beaucoup pour montrer qu’il n’y a pas de risque, au contraire, à développer des attitudes d’empathie, de coopération …

– au niveau de l’enseignant et de sa classe, les attitudes de mise en confiance, de reconnaissance de chacun et de pratiques pédagogiques qui autorisent des prises en compte de rythmes et de fonctionnement différents sont nécessaires pour ‘calmer le jeu » de cette nouvelle norme qui demande à s’imposer.

Il est clair cependant que certains  enfants ont des besoins d’aide très importants et qu’ils demandent effectivement une attention spécifique. Mais plus nous considérerons que dans toute classe, il y a des élèves qui peuvent être en difficulté de lecture, d’écriture, d’attention… et plus nous concevrons nos propositions pédagogiques en tenant compte de ces invariants, plus nous irons vers la mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique qui permet  de répondre à ce vivre et apprendre ensemble, semblable et différent.