Outils

Sont présentés sur ces pages, une sélection d’outils aux formes et aux objectifs variés, tant pour l’enseignant, l’éducateur que le formateur…
Au delà de la simple circulation de l’information, nous voulons proposer une analyse et un regard critique sur nos pratiques d’inclusion.

• Le référentiel des compétences de l’enseignant spécialisé

Mise à jour 2021 de ce document qui a été vu plus de 80000 fois depuis sa mise en ligne en 2017, et partagé sur de nombreux sites institutionnels.

Ce référentiel vient en Annexe I de la Circulaire relative à la formation professionnelle spécialisée et au certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) publiée au BO n° 10 du 11 mars 2021.

Il s’agit du Référentiel des compétences caractéristiques d’un enseignant spécialisé qu’il faut associer au Référentiel des métiers du professorat de 2013.
En effet l’enseignant spécialisé est un professeur du premier ou du second degré. Il maîtrise les compétences décrites par le référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation (arrêté du 1er juillet 2013, annexe 1).

Le présent référentiel annexé s’inscrit donc dans la complémentarité de celui des métiers du professorat et de l’éducation.
Il décrit les compétences particulières et complémentaires attendues d’un enseignant qui accède à une certification spécialisée (le CAPPEI).

Il est conçu de telle sorte qu’il fait apparaître la spécificité des formes d’intervention des enseignants appelés à :

  1. Exercer dans le contexte professionnel spécifique d’un dispositif d’éducation inclusive.
  2. Exercer une fonction d’expert de l’analyse des besoins éducatifs particuliers et des réponses à construire.
  3. Exercer une fonction de personne ressource pour l’éducation inclusive dans des situations diverses.

Infographie : référentiel des compétences caractéristiques de l’enseignant spécialisé 2021(format pdf)
à  voir aussi : Référentiel ens spécialisé + référentiel professorat

• Escape game

Création de l’Inspé Normandie Rouen-Le Havre (en partenariat avec Réseau Canopé et l’Atelier Canopé 76 – Mont-Saint-Aignan), Code inclusion est un Jeu d’évasion (escape game) pédagogique autour de l’éducation inclusive.

Outil à l’usage des formateurs, l’objectif principal est la diffusion de l’inclusion auprès des étudiants, des enseignants et de la communauté éducative dans son ensemble en faveur de l’accueil d’élèves en situation de handicap et plus largement à besoins éducatifs particuliers (BEP).

La fiche technique de mise en place du jeu est précédé des référents théoriques liés tant à la gamification de la formation qu’à l’inclusion.

Une page dédiée au jeu est offerte sur le site du réseau Canopé, elle permet de télécharger les éléments nécessaires au jeu (doc, vidéo, etc.)
https://www.reseau-canope.fr/notice/code-inclusion-jeu-devasion-pedagogique-autour-de-leducation-inclusive_29424.html

Le document « Code Inclusion »

• Un kit pédagogique pour les professionnels

Accompagnement des personnes en situation de handicap : un kit pédagogique pour les professionnels

Le secrétariat d’état chargé des personnes handicapées vient de publier un kit pédagogique pour les professionnels sous la forme de 3 volets :

Volet 1 : l’orientation des politiques publiques pour une société plus inclusive

Volet 2 : l’accompagnement des personnes autistes

Volet 3 :  le polyhandicap

La fiche suivante propose un aperçu général de ces trois dossiers

Récapitulatif_kit_pédagogique

• Différenciation pédagogique

La différenciation pédagogique en 7 points et 2 approches : a prioria posteriori

La notion de différenciation pédagogique est encore un peu confuse. Il est donc nécessaire de la clarifier à la lumière d’un  croisement entre différents apports issus de la recherche.

DIFFERENCIATION  A  PRIORI  A  POSTERIORI : le dossier

• Lire pour apprendre, lire pour comprendre

La dernière note IFE, écrite par Marie Gaussel  fait le point sur l’état des connaissances sur la question de la lecture. Quels sont les différents mécanismes cognitifs mis en œuvre ? Les différents concepts de la compréhension en lecture et les différentes stratégies ? Comment construire les différentes compétences littéraires ? Les perspectives  s’orientent donc dans une approche transactionnelle et interactive de la lecture.
A lire absolument ! LIRE POUR APPRENDRE NOTE ife

• Les troubles de l’apprentissage expliqués en vidéos

Le CHU Sainte-Justine au Québec apporte en matière de soins et services des éclairages pédagogiques sur les difficultés et les troubles d’apprentissage ainsi que leurs distinctions. Ces explications sont réalisées dans un format vidéo court de quelques minutes pour mieux comprendre les caractéristiques et les causes des déficiences étudiées.

On pourra notamment visionner trois vidéos consacrées aux troubles « dys » suivants : dyslexie, dysorthographie et dyscalculie.
En complément, d’autres capsules viennent exposer les comorbidités habituellement retrouvées : TDA/H (troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), troubles du développement moteur, troubles du langage oral…

On gardera bien sûr à l’esprit en classe, que au-delà du diagnostic réservé aux professionnels du soin, c’est avant tout les besoins des élèves qui sont la priorité d’un enseignant.

https://www.chusj.org/fr/soins-services/T/Troubles-de-l-apprentissage/Videos/Explications-animees

• Différencier, individualiser, personnaliser, coopérer…

Dans la revue Éducation et socialisation, Sylvain Connac propose un article  dans lequel il interroge ces différents termes. Il apporte ainsi une clarification combien nécessaire pour mieux comprendre  l’action pédagogique. Pour lui, il s’agit de proposer :

  • des temps collectifs d’étayage par l’enseignant (Bruner, 1983 ; Lescouarch, 2018), afin que les élèves puissent être enrôlés puis maintenus dans leur orientation par une dynamique de recherche collective, en lien avec les informations et ajustements apportés, les temps d’enseignement collectif apparaissant comme plus égalitaires et efficaces que les dispositifs qui privilégient le seul travail individualisé (Crahay, 2013) ;
  • des temps individualisés, pendant lesquels chacun poursuit le travail qu’il a engagé précédemment (Grandserre et Lescouarch, 2009) et l’enseignant investit une « table d’appui » (Forget, 2017, 2018), notamment pour soutenir les réflexions des élèves qui bloquent ;
  • une organisation coopérative du travail, par de l’aide, du tutorat entre pairs, de l’entraide ou du travail en groupe ou en équipe (Connac, 2017, Connac, 2020). Ces interactions participeraient à la qualité des apprentissages parce qu’elles aideraient les élèves à mieux comprendre et apprendre (Buchs, 2017) et complèteraient le travail d’étayage fourni par l’enseignant

Si nous partageons le modèle proposé, il nous semble toujours important d’interroger la conception des activités proposées et leur degré d’accessibilité.

A lire donc : https://journals.openedition.org/edso/13683

• Le coenseignement ? Y voir plus clair !

Marie Toullec-Théry et Philippe Tremblay publient  » Le Coenseignement : Théories , recherches et pratiques ».
Nous connaissons bien les travaux de ces deux auteurs et savons comment leur réflexion est étayée et éclairante pour les pratiques d’enseignement inclusives.

      « Le coenseignement est défini comme un travail pédagogique en commun, dans un même groupe et
dans un même temps, de deux ou de plusieurs enseignants se partageant les responsabilités éducatives pour atteindre des objectifs spécifiques (Tremblay, 2012). Cet ouvrage a l’ambition de faire un point sur ce que l’on sait déjà à propos du coenseignement, de ses intérêts, de ses avantages comme de ses limites. Le propos ne se limite pas seulement aux fondements sociohistoriques, aux définitions et aux configurations du concept, mais s’intéresse aux conditions de mise en œuvre effectives, en n’oubliant pas le travail préalable de planification. Notre préoccupation est aussi d’exemplifier cette synthèse, fondée sur des résultats de recherches, par des pratiques effectives et des discours de coenseignants, qu’ils se trouvent en France, en Suisse, en Belgique ou au Québec. »
Divisé en dix chapitres, cet ouvrage intéressera, au premier plan, les étudiants en

sciences de l’éducation, les enseignants et les directions d’école souhaitant s’engager dans cette transformation de l’École ou simplement intéressés par cette question.

A lire donc...
le sommaire met déjà en appétit…