Outils

Sont présentés sur ces pages, une sélection d’outils aux formes et aux objectifs variés, tant pour l’enseignant, l’éducateur que le formateur…
Au delà de la simple circulation de l’information, nous voulons proposer une analyse et un regard critique sur nos pratiques d’inclusion.

• Difficultés des « dys » organisées en tableaux synthétiques.

Sur le site @ psychoscolaire http://psyscolaire.blogspot.fr/2013/12/tableaux-recapitulatifs-decrivant-la.html?spref=tw,

Vous trouverez des tableaux réalisés par Rémi Coté présentant par domaine les difficultés les plus fréquentes rencontrées par des élèves présentant des « dys ». Cela peut constituer une grille de repérage  et de compréhension de laquelle les adaptations pédagogiques découlent.Toutefois, un élève peut présenter plusieurs troubles associés ou ne pas présenter  toutes les difficultés recensées.

• Avec des yeux d’enfants…

Une vidéo qui  montre une expérience dans laquelle parents et enfants jouent jusqu’au moment où la différence  provoque chez l’adulte un temps d’arrêt, une distance. Que se passe-t-il? Dans ce court instant? Comme une sidération faite de compassion mais aussi de notre propre peur sans doute.

Pour l’enfant, l’imitation sans peur lui permet de poursuivre le jeu. Dans le quotidien, nous nous arrêtons devant une trop grande différence; les enfants eux entrent dans la relation en imitant.

Éventuel support de formation avec les enseignants, avec les lycéens et collégiens?
A tester .  Avec des yeux d’enfant

 

• Le professeur documentaliste et l’école de la diversité

Je vous propose dans l’article qui suit d’examiner le référentiel propre aux professeurs documentalistes. Interrogeant ma pratique, j’en arrive à la conclusion que le professeur documentaliste est bien un acteur de l’inclusion.

A lire: 1-La documentaliste et le handicap


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• Apprentissage prématuré de l’écriture cursive et difficultés à venir.

Marie-Thérèse Zerbado-Poudou, docteur en Sciences de l’éducation propose sur le site du café pédagogique une analyse des préconisations des programmes de maternelle en ce qui concerne l’apprentissage de l’écriture. S’appuyant à la fois sur son expérience de praticienne et de chercheuse, elle  nous livre une réflexion que je voudrais poursuivre ici.

En effet, elle montre bien que l’apprentissage  de l’écriture cursive en moyenne section est  tout à fait prématuré  au regard du développement neurologique  des enfants de cet âge. En cela, je relève combien cette volonté de « forcer » certains apprentissages peut contrarier les processus de maturation naturels , voire créer un environnement insécure qui conduira à ce que l’enfant se « sente » en difficulté. Il n’y arrivera pas et ne comprendra pas pourquoi. Ces premiers sentiments d’échec sont à mon sens très nocifs ; ils ébranlent le potentiel possible de confiance de l’enfant vis à vis de lui-même et entament son plaisir d’apprendre.

De plus, comment se fait-il que nous ne tenions pas compte de ces avancées maintenant connues sur la maturité neurologique, maturité des connexions neurologiques entre elles qui se développent à des rythmes très différents d’un enfant à l’autre ? Le risque de produire  dans ce domaine des  » normes » de développement, sont préjudiciables à tous, aussi bien à ceux qui  développent une motricité fine rapidement, qu’à ceux qui la développent plus lentement. Donner de telles injonctions dans les programmes revient à méconnaître ces éléments, et à créer en contre partie des situations de mise en difficulté pour certains élèves. L’environnement pédagogique travaille donc à une moindre accessibilité, créant des obstacles inutiles.

Espérons que les enseignants avec bon sens et professionnalisme sachent doser les exigences et ainsi consolider le capital confiance de l’enfant en ses possibilités.

Lire l’article: http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2014/09/10092014Article635459312092289796.aspx

• Concevoir un projet. Exemple d’un outil qui favorise l’accessibilité.

Évidence  du métier! Oui, il s’agirait de bien savoir ce que nous voulons enseigner…Plus particulièrement, aux élèves  qui présentent des troubles dysorthographiques, par exemple…

Dans la conception d’un projet pédagogique, de nombreux objectifs peuvent être travaillés, comment clarifier ces intentions et les différencier au regard des besoins de certains élèves. Illustration  de la démarche suivie Concevoir un projet en différenciant les objectifs

A mettre en lien avec l’article précédent     https://www.versunecoleinclusive.fr/2014/01/13/concevoir-un-projet-une-sequence-en-pensant-laccessibilite-pedagogique/

A compléter ensuite par la recherche des obstacles possibles et des aides à proposer.

 

• Autisme et Abstraction

Pour des élèves avec troubles du spectre autistique, et aussi pour d’autres, l’abstraction semble bien difficile. Dans la cas de l’autisme, la pensée en détails reconnue comme un invariant dans ce type de troubles, semble faire obstacle, voici quelques réflexions et expérimentations que j’ai menées qui montrent qu’il est possible d’apprendre à abstraire en imaginant  une démarche qui décode les implicites habituels.

A lire : Apprendre l’abstraction pour un élève avec trouble du spectre autistique