Archives de l’auteur : Véronique Poutoux

• Agir pour la protection de l’enfance maltraitée

La circulaire du 7 Février 2022 portant sur l’organisation d’actions d’information et de sensibilisation sur l’enfance maltraitée est parue au journal officiel du 17 février 2022.  Elle s’inscrit dans la politique de protection de l’enfance.

L’éducation nationale contribue à la politique interministérielle. Du fait des contacts quotidiens avec les élèves, les personnels de l’éducation nationale sont reconnus comme des acteurs essentiels dans ce domaine. Signalons en particulier :

Que cette action repose « sur une stratégie de soutien à la parentalité et de lien école-famille, mise en œuvre par le biais d’actions individuelles et collectives( le café des parents, espace parents, dispositifs -ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants…- et de la mise à disposition de ressources à destination des familles, et sur l’organisation, au moins une fois par an, d’une séance « d’information et de sensibilisation sur l’enfance maltraitée, notamment sur les violences intrafamiliales à caractère sexuel, (inscrite) dans l’emploi du temps des élèves. »

Sont précisés ensuite les objectifs, les modalités d’organisation et les partenariats avec des associations locales.  Si de nombreuses équipes se sont déjà emparées de ce soutien à la parentalité et d’une amélioration significative dans les relations avec les familles, cette problématique des violences intrafamiliales reste une zone très sensible et pour laquelle il est urgent de faire mieux.

actions sensibilisation enfance maltraitée

• La charge cognitive. Que retenir?

Une interview avec André Tricot  » Qu’est-ce que la charge cognitive. » (entretien réalisé en décembre 2019), publié sur le site la « Main à la pâte ».

Cet article permet de mieux comprendre les processus en jeu entre sélection d’informations, procédures automatisées, mémoire à court terme ou à long terme. Les méthodes d’apprentissage proposées , au travers de quelques exemples, sont interrogées. A la fois dans les détails… mais aussi plus fondamentalement vis à vis des démarches d’investigation largement recommandées mais qui demandent à discerner la charge cognitive impliquée.

Voir sur : https://synapses-lamap.org/2020/01/07/interview-quest-ce-que-la-charge-cognitive/

 

• Bilan du quinquennat en matière de handicap

Madame Sophie Cluzel livre pour Handicap.fr, le bilan de son action.

Nous pouvons saluer de nombreuses évolutions dans le champ de la reconnaissance des personnes comme des citoyens à part entière, l’accent mis sur le projet de vie des personnes, la recherche de simplifications des démarches et la création du service public d’éducation inclusive. Nous voyons aussi combien l’articulation avec le médico social reste complexe mais nous partageons le souhait énoncé de voir la généralisation dans les écoles de plateaux techniques et la possibilité que les soins  médicaux ou de rééducation puissent être dispensés au sein des écoles. De part et d’autre c’est un changement très important dans les représentations qui va devoir se poursuivre.

A lire donc :https://informations.handicap.fr/a-bilan-cluzel-resultats-reste-a-faire-32349.php#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=1&at_send_date=20220217

• Équipes mobiles d’appui médico-social à la scolarisation des enfants en situation de handicap

La mise en place des équipes mobiles d’appui médico-social va-t-elle réellement apporter des ressources aux équipes éducatives ? Les moyens seront-ils donnés aux établissements médico-sociaux ? Les cultures professionnelles  différentes réussiront-elles à dépasser des représentations anciennes des uns et des autres pour s’atteler ensemble à améliorer la scolarisation des élèves en situation de handicap ?

Bien sûr, nous le pensons ! Pour autant, cette nouvelle modalité de partenariat ne va sans doute pas aller de soi et nécessitera de clarifier dans les mises en œuvre les principes édictés dans la circulaire et dans les annexes qui définissent le cahier des charges, les missions  et les modalités de saisine. ( CIRCULAIRE N° DGCS/SD3B/2021/109 du 26 mai 2021)  de ces équipes.
Cette circulaire s’adresse aux directeurs des Agences régionales de santé. Les premières équipes se sont constituées durant l’année 2019/2020. Nous allons maintenant assister à un déploiement plus important de ces équipes et donc à leur généralisation. Le tournant du médico-social est -il entrain de se réaliser ?

De nombreuses associations, ou établissements médico-sociaux communiquent via la toile leur descriptif et fiche de renseignements. Mais c’est aux établissements scolaires ou aux professionnels de les solliciter. Pour cela, il convient donc de repérer ces appuis possibles, de se renseigner aussi auprès des autorités académiques pour savoir quelles sont les modalités éventuelles de saisine. Il est bien écrit que le chef d’établissement peut saisir directement une équipe mobile d’appui.

A noter :

Ces équipes n’interviennent pas auprès des élèves. L’observation est possible.

Elles sont fondées sur le principe de subsidiarité  et ne peuvent donc se substituer aux AESH, ou aux enseignants, ou autres professionnels intervenant auprès des élèves.

Dans tout partenariat, le cadre commun doit être posé ( voir la circulaire et les différents circuits locaux) mais il convient aussi de prendre le temps de faire connaissance, de bien situer « d’où l’on parle », d’expliciter clairement les faits observés et les questions pour lesquelles l’équipe mobile d’appui est sollicitée. Cela demande aussi de reconnaitre que parfois nous ne disposons pas d’assez de recul pour analyser les situations.

A ce sujet dans la collection « Posters Essonne » voici deux documents clairs et synthétiques:

1_2 EMASco

2_2 EMASco essone 91

A lire,  la circulaire citée :  https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45198

• Conception universelle de l’enseignement, selon Sylvie Cèbe

Le café pédagogique  nous propose un article dans lequel Sylvie Cèbe  s’exprime sur la conception universelle de l’enseignement/apprentissage qu’elle distingue clairement de la différenciation pédagogique. Elle reprend cette idée qui nous semble essentielle de la question de la conception en amont d’un enseignement rendu accessible parce qu’il inclue dès le départ les élèves à besoins éducatifs particuliers et ne se  construit pas sur un élève moyen.

On conçoit dès le départ des séances et des dispositifs pédagogiques qui incluent les élèves à besoins éducatifs particuliers. il s’agit de réfléchir en amont à ce qu’on peut offrir comme aide, en collectif, pour que tous les élèves puissent bénéficier de la séance… »

Une clarification intéressante est aussi apportée  entre conception universelle, différenciation pédagogique et enseignement explicite…

Pour lire l’article sur le site du café Pédagogique.

Un document de synthèse élaboré par Bénédicte Dubois clarifie la pédagogie universelle de l’apprentissage et éclaire ainsi l’article de Sylvie Cèbe.

À retenir :

  1. L’importance de maintenir pour tous des exigences élevées,
  2. De proposer de multiples modalités d’accès, d’appropriation et de restitution
  3. De concevoir les besoins d’aide en amont  et de les proposer à tous.

De notre point de vue, il ne faut pas oublier l’analyse systématique des obstacles présents dans les différentes  activités. Car c’est dans cette recherche que les besoins d’aide deviennent aussi plus précis.

• Prix Inclusion Surdité

Évènement terminé.

APPEL A CANDIDATURES : 2nde édition du Prix Inclusion Surdités / Fondation pour l’Audition

Bonjour à toutes et à tous,

Pour sa deuxième édition (2022), la Fondation Pour l’Audition a fait évoluer ses prix : désormais, seule une catégorie est ouverte et elle ne récompensera non plus 2, mais 3 lauréats dans des catégories distinctes.

Les Prix Inclusion Surdités viennent ainsi récompenser et valoriser des initiatives inspirantes, des innovations, des solutions pratiques ou bien encore des démarches au service de l’inclusion des personnes sourdes ou malentendantes à tous les âges et dans toutes les situations de la vie.

Les dotations remises aux 3 lauréats auront vocation à mettre en lumière leurs démarches pour inspirer d’autres acteurs à agir dans le même sens. Les dotations remises par la Fondation Pour l’Audition permettront ainsi d’accompagner les lauréats dans leur démarche respective et selon leurs besoins.

En 2022, la Fondation Pour l’Audition remettra 3 Prix Inclusion Surdités, avec une dotation propre à chacun :

  • 1 prix Or avec une dotation de 40.000 euros TTC
  • 1 prix Argent avec une dotation de 30.000 euros TTC
  • 1 prix Bronze avec une dotation de 20.000 euros TTC

La date limite de candidature est fixée au 15 mars 2022. 

Les Prix Inclusion Surdités s’adressent, au sens large, à tous les acteurs permettant de faire bouger les lignes en France métropolitaine : les entreprises privées, les start-ups, les entreprises et administrations publiques, les associations, etc.

Vous trouverez toutes les informations (règlement, dotations, dossier de candidature) sur le site de la Fondation pour l’Audition.

 

• Rapport sur les RASED

Le rapport 2021-013 de l’inspection générale « L’organisation, le fonctionnement et l’évaluation des effets des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté. » est rendu public.
Va-t-il poser les bases d’une circulaire attendue et à venir sur ces réseaux d’aides ?

Ce rapport compte 73 pages mais nous propose dans ses deux premières pages une synthèse et des recommandations. A découvrir donc…

Voici cependant copie des différentes recommandations :

Quelques points qui ont attiré mon attention et que je partage :

  1. Ce rapport fait part d’une méthode de travail qui mêle éléments quantitatifs et qualitatifs ; questionnaires  et entretiens. La question du pilotage des RASED est bien centrale et le rapport montre la grande diversité des situations suivant les départements et souvent même au niveau des circonscriptions. Les liens avec les pôles ressource sont faiblement réalisés isolant de fait les RASED. Il est intéressant de constater que cet isolement peut se retrouver dans le vécu des enseignants spécialisés, ou encore dans le sentiment que leur action n’est pas reconnue de leur hiérarchie.
  2. Ce qui ressort aussi de façon importante  c’est la question de l’inclusion des  RASED dans l’école inclusive ! Or il me semble qu’ici une question de fond n’est pas posée. Pourquoi continuer de distinguer élèves en situation de handicap et élèves en difficulté scolaire ? Tant que le concept de besoin éducatif particulier continue de remplacer la « catégorie » des élèves reconnus en situation de handicap  » par les MDPH, il n’est pas étonnant que la place, le rôle et les missions des RASED peinent à se construire dans ce nouveau paradigme de l’école inclusive. Quelles sont les aides dont ont besoin un groupe d’élèves au sein d’une classe quelque soit l’origine de la vulnérabilité d’apprendre ? Quels sont les besoins d’aides des enseignants pour concevoir leur classe  en répondant à l’ensemble des besoins de leurs élèves ?
  3. Une autre interrogation de ma part concerne l’évidence qui semble être accordée à la mise en place de la différenciation pédagogique comme effective dans les classes. Or là aussi, il s’agirait avant tout d’aider les enseignants à analyser leur pratique afin qu’effectivement les pratiques de classe soient différenciées. Quand on sait, par exemple,  que dans la majorité des classes de CP, les méthodes employées sont basées sur l’apprentissage de 2 sons par semaine, comment s’étonner alors :

– Que certains enfants décrochent tout de suite … Sont-ils alors en difficulté ? Ont-ils besoin de plus de temps pour conforter la mémorisation de ces sons ?

–  Que les enseignants à dominante pédagogique ne puissent pas intervenir en co intervention dans des programmations aussi rigides.

4. D’autre part, le rapport souligne la difficulté à privilégier la co intervention  dans les modalités d’intervention des enseignants spécialisés.  Au delà des représentations à l’œuvre de part et d ‘autre, les inspecteurs pointent la difficulté de travail commun avec les enseignants, qui est réelle et doit être prise en compte, car il ne peut y avoir de co intervention sans co conception. Et ce travail en lui même demande  à être accompagné par les conseillers pédagogiques. Ce qui nécessite alors une organisation du temps de travail des enseignants pensée autrement…

Nous le voyons, de nombreuses questions fondamentales sont soulevées et devraient créer de nouvelles conceptions, desquelles découleront une autre organisation et mise en synergie de  l’ensemble des ressources pour développer l’école inclusive. Les cloisonnements institutionnels se lisent au travers de ces pages, créant à leur tour des cloisonnements catégoriels , que ce soit au niveau des élèves ou au niveau des personnels. La  recherche d’indicateurs d’efficacité communs et partagés  peine à se réaliser. Cela est sans doute lié à la diversité des pilotages, des conceptions de ce que doit être l’école inclusive.

Nous pourrions indiquer que finalement, il s’agit de voir comment sur un territoire donné, les réponses peuvent s’organiser de façon systémique en  interrogeant les besoins d’aide et en les regroupant pour former des invariants;  en faisant l’inventaire de toutes les ressources dont nous disposons (au sein d’une école, d’une circonscription et de ses différents personnels, des établissements médico-sociaux et  des SESSAD, des parents d’élèves, des associations… voire des élèves…) . Un pilotage souple et accompagnant, explicite, permettrait alors un meilleur investissement des ressources humaines dont nous disposons et qui donnent aujourd’hui le sentiment d’être mal « utilisées ». Au delà de la forme scolaire déjà très contraignante( qui limite elle-même l’école inclusive…), si nous n’arrivons pas à concevoir de nouveaux modèles d’organisation et de fonctionnement des écoles, une énergie incroyable se perd.

Attendons donc de voir quels seront les effets à venir ou pas de ce rapport. Mais sa lecture intéresse nos fonctionnements et peut aussi donner des pistes d’analyse.

• Quand la peur détruit le bon sens…

A entendre dernièrement différentes situations, ou certains commentaires, il y a bien deux constats inquiétants à faire et qui interrogent le sens même de l’école inclusive.

– Le premier est celui de l’épuisement des enseignants et de leur découragement. Comment celui-ci peut- il être expliqué et être entendu ?

  • La situation sanitaire qui s’était calmée en ce début d’année est à nouveau problématique, entraînant des absences, non remplacées… des classes qui se ferment. Une zone d’incertitudes s’étend comme un paysage rempli de brouillard.
  • La difficulté parfois, à travailler en équipe, à sentir l’appui d’un collectif… Faute de temps, faute de moyens humains pour baliser ce travail.  Quant au soutien et à la compréhension des instances institutionnelles…
  • Le sentiment corroboré par les chiffres, d’une augmentation du nombre d’élèves avec des besoins particuliers à suivre dans chaque classe, est réel. Ce qui entraîne à la fois des questions sur la qualité de son propre travail, un sentiment d’impuissance et de découragement… Et pourtant, pour la grande majorité des enseignants, le désir d’accompagner tous les élèves au mieux est bien présent. Cela entraîne ensuite de nombreuses rencontres avec les parents. Lieux d’écoute, de confiance réaffirmée de part et d’autre mais aussi lieux de malentendus, de blessures ré ouvertes, de sans issue parfois. Cela entraîne aussi de nombreuses réunions d’équipes (éducative ou de suivi de scolarisation) dans lesquelles les différents partenaires se mobilisent ensemble au service du projet du jeune ; mais aussi des moments difficiles d’incompréhension, de positionnements non ajustés, de prises de pouvoir, de non reconnaissance de ce qui est vécu, travaillé par les uns et les autres… de trois pas en avant, de deux pas en arrière.
  • Comment alors répondre à cet épuisement ? Les moyens ne sont pas toujours là, et actuellement, il y a tant de lieux où nous sommes à la limite de l’acceptable. Mais n’avons-nous pas fait fausse route en sur personnalisant au lieu de repenser la classe autrement, de prendre en compte d’entrée de jeu les invariants présents (Il y a des élèves qui sont en difficulté de lecture, écriture, d’attention, de mémorisation, d’anticipation et planification…) afin de préparer supports, démarches adaptées, en concevant les séances rendues accessibles ? 
  • Il nous faut sortir de cette fuite en avant et croire que nous résoudrons cette situation en augmentant le nombre d’AESH. C’est bien une responsabilité collective qui est engagée et sans doute une transformation plus radicale de l’école qui doit être pensée. L’école inclusive doit se dégager de l’organisation en classe d’âge, d’un programme unique. D’autres formats pédagogiques peuvent fonctionner avec plus de flexibilité et de créativité.

Le deuxième constat est celui de la prédominance du modèle médical qui entraine avec lui, une sur catégorisation, une sur administration, une sur personnalisation et donc la poursuite d’une stigmatisation et d’un regard social qui ne change pas. Plusieurs exemples en disent longs.

  • Pourquoi monter un dossier MDPH lorsqu’une équipe éducative en accord avec les parents demandent un maintien justifié en grande section ?  Quand pourra-t-on mettre en œuvre une vérité de bon sens qui est celle de reconnaitre que tous les enfants ne se développent pas tous au même rythme et que certains peuvent avoir besoin d’un peu plus de temps, tout simplement…  On installe par cette procédure une désignation qui n’a pas lieu d’être, qui engrange une angoisse chez les parents, l’enfant bien sûr et les enseignants…
  • En classe de CM2, deux élèves bénéficiant du dispositif ULIS travaillent en mathématiques avec leur AESH. Ils sont placés un peu à l’écart des autres, pour pouvoir mieux travailler. En regardant de plus près cette situation, nous nous apercevons que l’AESH est là pour calmer d’éventuels gestes déplacés de l’un et un débordement émotionnel éventuel de l’autre.  Ces deux réactions ne se produisent que rarement. Pourquoi alors ne pas constituer autour de ces deux élèves, un petit groupe ? L’AESH pourrait alors être plus utile dans cette aide ainsi mutualisée. L’autre question posée par cette situation, est celle de la compréhension de ce qui semble être craint… ces élèves sont connus de leur camarade, de l’enseignant… Alors il s’agit simplement de faire avec. Je suis sure d’ailleurs que certains enfants auraient le comportement tout à fait ajusté à ces éventuels débordements.
  • Un enfant, grand prématuré, entre à l’école. il n’est pas propre. Le médecin rédige un certificat mettant en relation la grande prématurité et le fait que dans son développement, il n’a pas encore ses 3 ans et de faire un PAI … Me sont revenues les images d’une classe en Italie où il est tout à fait convenu que certains enfants ont encore des couches et que cela n’est pas dramatique… On leur apprend simplement à changer leur couche de façon autonome… et cet apprentissage se met en place tout seul.

Au travers de ces exemples, nous voyons bien que nous avons perdu notre bon sens … et un peu de notre humanité. Pourquoi ? Par peur… Il faut tout classifier et entrer dans des process qui garantiraient les actions menées. Mais qui garantit que les actions énoncées dans ces process ne comportent pas elles aussi leur part d’erreur ? Comment pouvons-nous faire à nouveau confiance ? Confiance en nous-même, en notre jugement, en notre créativité ? Confiance en l’autre ? L’école inclusive est une école humaine et non une école standardisée, normative, robotisée …

Ressaisissons-nous… vite.  Construisons des relations de compréhension et d’élargissement de notre vision… Nous trouverons les solutions au quotidien… en dialogue avec les parents, en collaboration avec toutes les ressources humaines de l’école, y compris celles que sont nos élèves… et prenons nos responsabilités pour regarder en face ce qui ne tient pas la route et ajuster nos réponses à nos valeurs, nos convictions. Inventons des contournements aux injonctions paradoxales qui maintiennent cette vision médicale et catégorielle et surchargent de travail et d’angoisse enseignants, parents et enfants.