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• Mutualiser les ressources…

Ce site a entre autres vocation à permettre des mises en lien entre tous ceux et celles qui œuvrent au quotidien pour une école inclusive.

Marc Lamouric, nous propose aujourd’hui de partager son « Padlet » . Il y recense de nombreuses ressources liées à sa pratique et aux questions qu’il a pu se poser.  Qu’elles soient utiles et donnent des pistes de réflexion, des outils, des liens vers d’autres sites…

A découvrir  donc:  https://padlet.com/mark_lamouric/eulex9rqjndi

• Autisme en ligne.

L’INSHEA et la nouvelle École Farny proposent une plate forme en ligne pour se former et favoriser ainsi la scolarisation des élèves avec des troubles du spectre autistique. Les enseignants, les AESH, les parents trouveront là des ressources, des vidéos mais aussi les apports de la recherche en ce domaine.

Jean Philippe Garnier, maitre de conférences à l’INSHEA vous parle de cette plate forme. https://www.autisme-en-ligne.eu/

• Créer un MOOC inclusif

Une formation destinée aux formateurs et/ou concepteurs pédagogiques.
Ce MOOC a pour objectif de diffuser les bonnes pratiques en matière d’accessibilité numérique et de permettre ainsi à tous les concepteurs de contenus pédagogiques de créer des cours en ligne accessibles au plus grand nombre d’apprenants, quel que soit leur contexte de navigation et leur situation de handicap. Vous y trouverez des clefs quant à la démarche à adopter, de la genèse du projet de MOOC jusqu’à la fin de sa diffusion, ainsi que des outils pratiques, pour permettre de produire des MOOC accessibles.

Une formation gratuite à distance sur Fun/France université numérique disponible du 25 novembre au 12 janvier 2020.

… et si vous pensez vous lancer dans ce type de projet et cherchez des collaborations ou un simple coup de pouce, notamment technique, vous pouvez nous laisser un message en commentaire !

• Des albums pour dire les maux

Une série d’albums qui ouvre une possibilité de répondre au questionnement des enfants sur des sujets parfois difficiles à mettre en mots. Cela avec un concept qui se démarque.
Mais je ne vais pas paraphraser la présentation de la jeune maison d’édition lilloise Tartempion, je vous la livre ci-dessous.

Dans un quotidien bercé par des informations, où les enfants sont régulièrement abondés d’images et de faits violents, tout à chacun est amené à aborder avec les plus petits des thèmes encore tabous. Il n’est pas toujours évident de trouver les mots adaptés et l’entourage éprouve parfois des difficultés à communiquer quand il est lui même en situation de souffrance. La collection Maux d’Amour se veut être un soutien bienveillant et laïque, une petite histoire du soir rapide à lire.

Chaque livre aborde une thématique (le divorce, le handicap, le terrorisme, le chômage, le deuil, la maladie) et est divisé en 3 niveaux de lecture adaptés :
– Mini-minus (0-3 ans)
– Minus (3-6 ans) 
– 
Grand Minus (6-9 ans)

L’histoire, le vocabulaire et les illustrations sont adaptés à chaque tranche d’âge et validés par une psychologue, ce qui permet d’aborder un sujet avec plusieurs enfants d’une même fratrie ou d’être employé par les professionnels travaillant au contact de l’enfance.

On peut noter qu’un nouvel album « Manuel des premiers secours », construit comme les précédents sur trois niveaux de lecture, a été co écrit avec un pompier formateur.

https://editions-tartempion.fr/

• L’accompagnement des enfants et adolescents avec une lésion cérébrale acquise

Léa Ahmed publie une note de synthèse du mémoire de master 2 traitant de cette problématique assez méconnue. Ce en partenariat avec l’UNAFTC et Handéo. Il est aussi possible de consulter le mémoire.
Nous mettons à disposition cette note de synthèse qui révèle déjà des informations intéressantes qui peuvent nous permettre de mieux comprendre les difficultés rencontrées par ces jeunes élèves.

En effet, la lésion cérébrale acquise intervient dans une période de développement qui a des conséquences en termes d’acceptation de la situation comparée à un avant, de la prise en comte que le cerveau est encore en développement et qui nécessite de hiérarchiser les aides.  des difficultés de comportement peuvent se manifester et doivent bien être reliées à cette lésion et ne pas être vues d’un point de vue psychique. Rappelons que cette lésion et ses conséquences ne sont pas forcément visibles; la perte d’autonomie étant plus ou moins importante.

Note de synthèse

• La photographie pour changer de regard !

Il fallait oser ! C’est l’expérience d’un photographe passionné par le portrait, qui rencontre par hasard, une directrice d’un IME. Ensemble, ils montent un projet où la photographie va devenir une médiation pour entrer en relation et transformer les regards sur les jeunes, les éducateurs… Le photographe qui ne connaissait que de très loin ce monde, en est lui même transformé.

Nous avons voulu vous restituer quelques éléments de cette expérience qui œuvre ainsi à rendre notre société plus inclusive, qui montre aussi combien les résistances, les peurs sont présentes.

Nous pouvons aussi partager quelques très belles photos… Postures de jeu, d’activité, de relations. Photos du quotidien qui expriment la richesse de chacun. Oui, il « n’y a pas de vie minuscule » C. Gardou, 2012.

A lire

le studio photo Les photos publiées ci dessus ont été sélectionnées pour ne montrer aucun visage et respecter ainsi les conditions de publication.

• Parlez nous de votre rentrée !

Le site vous proposait en cette rentrée 2019 de nous faire part des situations rencontrées par un court questionnaire en ligne.
Les questions portaient sur la question des progrès ou difficultés rencontrées particulièrement cette année avec la mise en place des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés et les effets éventuels de la circulaire de rentrée intitulée «  L’école inclusive »

Vous avez été 12 personnes à nous répondre et soyez-en remerciés. Nous aurions bien sûr souhaité avoir davantage de réponses afin de pouvoir mesurer de façon plus significative la réalité de cette rentrée. Cependant vos réponses disent aussi vos réalités et cela est important.

Lire la suite…

• Y a-t-il une limite à l’inclusion ?

Voilà ce que m’écrivait dernièrement un enseignant :

Je suis enseignant spécialisé en IEM depuis plusieurs années. J’ai occupé les 3 classes qui composent notre UE et j’ai pris la coordination pédagogique depuis cette année dans le but de pouvoir « modéliser » la notion de parcours. Depuis 3 ans maintenant un nombre grandissant de nos jeunes reboucle avec le milieu ordinaire avec des emplois du temps partagés.
La question que je voulais vous poser concerne nos jeunes pour lesquels la scolarité n’est envisageable que dans notre structure. Sans céder au déterminisme j’observe que ces jeunes ne pourront pas se former à un métier. L’orientation qui est plus une passation, une transition se fera en foyer occupationnel.
Comment optimiser une proposition scolaire qui puisse accompagner ce parcours?
En effet il est complexe d’accompagner des jeunes dans des apprentissages alors que la finalité qualifiante ou diplômante ne sera pas une réalité pour eux.
Ce sont de plus des jeunes qui peuvent avoir plus de 16 ans ou plus de 18 ans (à partir de 20 ans l’amendement Creton permet une souplesse pour leur sortie).
Ils sont arrivés non pas à une zone proximale de développement mais à une zone maximale d’apprenant.

Son questionnement nous rejoint chacun là où nous sommes. Il peut être formulé bien différemment, par exemple, j’entends souvent :

  • N’y-a-t-il pas de limites à l’école inclusive ? Peut-on scolariser tous les élèves en établissement scolaire quand le décalage avec les élèves du même âge est trop grand ?
  • Cet élève serait mieux ailleurs ? Dans un établissement plus adapté ?
  • L’école telle qu’elle est peut-elle scolariser tous les élèves et prendre en compte les besoins différents ? N’est-elle pas « nocive » pour ces enfants ?

Ces questions sont légitimes et sont les héritières de l’idée encore présente que l’éducation des enfants les plus vulnérables devait se réaliser dans des lieux à part. A part de l’école, à part dans l’école. Idée semblable qui conduit à penser que certaines personnes en situation de handicap ont besoin de lieux plus protecteurs que le monde de l’entreprise ou même de celui des ESAT ou entreprises adaptées et qu’elles ne peuvent donc pas travailler. L’école ordinaire est parfois considérée comme source de souffrances pour les jeunes par différents professionnels. Le monde du travail jugé trop dangereux, nocif aussi.

Les enseignants, se sentent aussi parfois très démunis, estimant qu’ils n’ont ni les conditions requises pour pouvoir s’occuper plus spécialement d’élèves avec des besoins plus particuliers ; et que d’autre part, ils ne sont pas formés. Certains parents peuvent aussi partager cette idée, car finalement, ces élèves différents, trop différents, risqueraient de faire baisser le niveau de la classe.

Il est vrai que l’école, dans son organisation, son rapport à la norme, le nombre d’élèves parfois trop important par classe, les moyens insuffisants en personnels, n’offre pas le même environnement que celui d’instituts spécialisés.

Les entreprises se sentent aussi prises par des enjeux de compétitivité, de non capacité à se former, à adapter les postes…

Le questionnement de notre collègue se situe dans ce développement du paradigme de l’école inclusive qui repose sur d’autres logiques : environnementale, de droit, de partenariat, d’empowerment. Pour autant, la question de la limite de l’école inclusive est posée. Peut-on scolariser tous les élèves à l’école ? Comment réaliser des inclusions en école pour des jeunes venant d’un institut médico-éducatif, d’un institut d’éducation motrice, quand le décalage dans les apprentissages est si grand et que comme cela est expliqué, la visée pour certains n’est pas une formation professionnelle ? Comment permettre des temps d’inclusion en collège et en lycée quand l’écart entre les possibilités cognitives, et les apprentissages réalisés est trop grand ?

Une des réponses consisterait à se dire que la visée est alors uniquement sociale, mais n’est-ce pas un leurre ? Comment permettre qu’il y ait réelle participation à l’activité proposée ? Cela demande de clarifier précisément ce que cet élève est capable d’apprendre dans ce moment-là, aussi minime soit-il ? Cela demande aussi, une interaction avec les autres élèves, les différentes aides humaines afin d’étayer au mieux (ni trop intensément, ni trop faiblement) la participation à l’activité.

L’autre partie de la question est liée au postulat d’éducabilité cognitive. En regardant en arrière, nous nous apercevons que des élèves, considérés comme incapables d’apprendre à lire si on s’en tenait au diagnostic et à ce qu’on croyait savoir, n’en finissent pas de nous surprendre. Derrière un trouble, de telles diversités sont là et montrent des possibles insoupçonnés. Combien de coordinateurs ULIS disent que l’intérêt de leur poste est en premier de voir les progrès que réalisent leurs élèves ! Combien il est fondamental que chaque être humain puisse toujours apprendre ! Quel que soit le domaine de l’apprentissage et le niveau auquel se situe cet apprentissage. Car lorsqu’il n’y a plus apprentissage en relation avec d’autres, un moteur fondamental de la dynamique humaine se coupe. Mais nous peinons parfois à oser stimuler ou à réaliser que cette personne très vulnérable, cet élève est, de fait, entrain d’apprendre… Peut-on alors parler de « zone maximale d’apprenant » ? Peut-être si nous nous limitons aux seuls apprentissages tels que les définissent les programmes scolaires, ou de formation, mais non,  si nous sommes capables d’élargir l’horizon à tous les champs possibles pour apprendre avec d’autres.

Tous ces éléments témoignent des changements majeurs que nous sommes en train de vivre avec beaucoup de tâtonnement, avec des connaissances qui évoluent, domaine médical, pédagogique, outils numériques…
Nous avançons peu à peu sans avoir tous les moyens, toute la visibilité mais nous pouvons prendre appui sur les progrès réalisés, sur les évolutions de part et d’autre de l’école, du monde spécialisé et de l’entreprise malgré le contexte de nos modèles économiques. L’école inclusive va de pair avec une société inclusive. Les formes de « foyer occupationnel » évoluent aussi : quelle participation sociale peuvent-ils favoriser ? Comment peuvent-ils continuer à stimuler chez leurs résidents les différentes dimensions de leur personne, relationnelle, cognitive, affective, spirituelle, artistique … ?

L’évolution actuelle va nous conduire à mieux articuler les ressources thérapeutiques, éducatives des établissements spécialisés avec les ressources de l’école. Cela devrait apporter de nouveaux moyens à l’école et améliorer ainsi la scolarisation de nombreux enfants. Mais si la volonté politique est là, cela demande de changer nos représentations mutuelles et de travailler ensemble au plus près des besoins de chaque jeune. La circulaire 2015-129 sur les ULIS, précise que l’élève va « autant que de besoin dans le dispositif ». Cette phrase, passée souvent inaperçue, donne pourtant la ligne de conduite à suivre….  Tout en maintenant une réelle place dans le monde de la cité, à l’école ou au travail, dans les lieux de vie non séparés, aménagés, rendus accessibles, respectueux des besoins des personnes les plus vulnérables.

 

 

 

 

 

 

• SVT et métacognition

Quand des enseignants  de SVT se retrouvent pour travailler au plus près des questions pédagogiques et didactiques rencontrées et qu’ils souhaitent développer la métacognition chez leurs élèves :

Vous trouverez dans ce document quels sont les choix opérés et des exemples de séances qui intègrent cette dimension de la métacognition.

Voici le sommaire de la publication:

A consulter…

Merci donc aux collègues de l’académie de Versailles.