La thèse que nous propose Céline Guilmois porte sur la question de l’efficacité des approches pédagogiques dans l’enseignement des mathématiques. Le milieu étudié est constituée de classes en réseau d’éducation prioritaire d’écoles élémentaires en Martinique. Les notions étudiées, entre autres, sont l’apprentissage de la soustraction en CE1 et la notion d’aire en CM2.
Dans le débat actuel en France suite aux directives données par le ministère, ce travail pourrait aider chacun à comprendre où se situent les clivages. La question de l’efficacité des approches est posée et permet de réinterroger les définitions du constructivisme, socio-constructivisme et enseignement explicite. Sans opposer de façon caricaturale les deux dernières approches, il y a bien une différence entre l’enseignement explicite tel qu’il est conçu dans une culture anglo-saxonne et enseigner plus explicitement tel qu’il est pensé dans une culture française.. Les tableaux p.52 et 55 sont très éclairants.
Les résultats de cette recherche montrent qu’un enseignement explicite des notions abordées, apporterait de meilleures conditions de réussite aux élèves en difficulté.
Voici un des tableaux comparant ces deux approches :